Le
billet de banque est un moyen de paiement en papier imprimé, émis par une
Banque. C'est la
Monnaie fiduciaire, appelée plus familièrement papier-monnaie ou monnaie-papier.
Depuis le XIXe siècle, les billets de banque sont imprimés sur un Papier couché fin, très résistant au vieillissement et aux manipulations, porteur d'un Filigrane, composé exclusivement de pâte de chiffon de Coton ayant subi un raffinage très poussé ; ce papier non collé, est enduit de Gélatine puis séché à l'air, avant de subir un très fort Calandrage.
Depuis une trentaine d'années, de plus en plus de pays adoptent des billets en polymères (comme le Polypropylène), qui sont beaucoup plus durs à déchirer et à froisser. En 2008, cinq pays avaient la totalité de leurs billets en polymères : l'Australie, la Nouvelle-Zélande, le Brunei, la Roumanie et le Vietnam. Une dizaine d'autres ont de tels billets en circulation.
Impression
Dans une première étape une machine
offset imprime simultanément, sur les deux faces des feuilles de papier, différents entrelacs de lignes avec une précision telle que la concordance entre les lignes du recto et du verso produit des effets en transparence. Dans une deuxième étape, l'impression du nombre caméléon (la valeur du billet est imprimée avec une
Encre qui change de teinte lorsqu'elle reçoit la lumière sous un angle différent) et du nombre magique (il n'apparaît que sous un angle précis de lumière), tous deux appliqués par
Sérigraphie. Ensuite, une machine appose un «kinégramme» – une technique qui donne aux chiffres une impression de déplacement – ainsi que les chiffres scintillants. Ensuite vient le tour de l'impression en
Taille-douce qui aura pour effet de donner à l'impression ce relief si identifiable sur les billets. Puis l'attribution à chaque billet d'un numéro différent, par impression classique et, enfin, le vernissage pour éviter la salissure et augmenter la durée de vie du billet.
Historique
La monnaie-papier a sans doute été introduite par les négociants en thé chinois au début du
Xe siècle qui réglaient les grosses transactions avec des billets à ordre afin d'éviter le transport des monnaies métalliques. L'administration chinoise adopte officiellement les billets de banque en
1024. Les pièces métalliques sont symboliquement représentées sur les billets des
Songs.
La première mention occidentale d'une forme de billet de banque est faite par Marco Polo (début du XIVe siècle). Lorsque qu'il les découvre en Chine, il écrit : « le Grant Kaan fait prendre pour monnoie escorces d'arbres qui semblent chartres » (Le Devisement du monde, chapitre XCVI).
Les premiers billets de banque sont apparus en Europe vers le milieu du XVIIIe siècle, notamment avec la Banque de Law, mais ils ont été précédés par des proto-billets (lettre de change, traite endossables etc.) bien avant. La première banque qui émit des billets fut, en 1658, la Riksbank de Stockholm. Les premiers billets de la Banque de France sont apparus en 1803.
Questions sanitaires
On s'est longtemps demandé si les pièces de monnaies ou les billets de banque qui sont les objets qui passent de mains en mains et circulent parfois rapidement dans le monde entier pouvaient véhiculer des
micro-organismes pathogènes (champignons, bactéries et virus).
Les employés des commerces alimentaires qui touchent les aliments et qui encaissent l'argent des clients sont ils des agents de transmission d'épidémies ? Alors que la menace d'une pandémie grippale reste d'actualité, une étude a en 2007 confirmé que des virus grippaux peuvent survivre jusqu’à cinq jours sur des billets de banque (billets de 50 francs suisses de la Banque nationale suisse). Ils survivent mieux quand la concentration virale est élevée et encore mieux s’ils sont protégés dans du Mucus. Pour cette étude, des sécrétions nasales de 14 malades de la grippe ont été utilisées. Dans la moitié des cas, le virus a survécu 24 heures et dans 5 cas, il était encore présent après 48 heures. La variante H5N1 de la grippe aviaire, trop dangereux, n’a pas été utilisé pour ce test. Les billets de banque seraient donc des vecteurs potentiels de pandémies grippales, mais en temps normal, la circulation de la monnaie pourrait contribuer à entretenir l'immunité humaine face aux microbes bénins les plus courants.
Voir aussi
Liens internes
Lien externe
Notes et références
Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue !